Le sens des compulsions alimentaires selon Thierry de vivrecru.org

Le sens des compulsions alimentaires selon Thierry de vivrecru.org

(Note :la vidéo et la transcription ci-dessous sont issues du site vivrecru.org)

compulsion alimentaire

Une vidéo (avec la transcription dessous) qui présente des réponses fondamentales face à ce que beaucoup de personnes pensent que ça fait partie d’eux : besoin compulsif de viande rouge, de sels, etc lors du passage au crudivorisme.

 

Bonjour, bienvenue sur les vidéos de « Vivre Cru », aujourd’hui version coin du feu, coin du poêle parce qu’il fait un temps glacial sur les Pyrénées Orientales. Je ne sais pas quel temps il fait sur le reste de la France, mais chez nous c’est un gros retour d’hiver, là, sur la journée ; donc ambiance un peu moins bucolique que d’habitude. Je vous avais promis qu’on allait s’occuper des questions d’addiction ; addictions tous azimut ; addictions alimentaires plus particulièrement et de jeûne.

On va commencer aujourd’hui par l’addiction. Ces deux phénomènes, jeûne et addiction sont assez liés finalement, vous le verrez à la fin quand on aura passé en revue tous les sujets que je veux traiter, vous verrez que ça fera un tableau d’ensemble assez cohérent, et que les deux sont souvent liés, qu’on parle souvent des même choses.

Les addictions alimentaires :

Qu’est ce qu’on appelle les addictions alimentaire ? Ce sont les besoins compulsifs de manger tel type d’aliment ou tel autre. Le compulsif, c’est à chacun de le déterminer, mais on s’en rend compte très rapidement, c’est-à-dire des envies qui font que finalement on craque. On a l’impression de craquer. Ces boulimies peuvent nous dire beaucoup sur nos besoins réels. On m’a posé la question quelle est la différence entre la naturopathie et l’hygiénisme, et bien c’est que dans l’hygiénisme on part du principe de base que le corps se guérit tout seul et surtout qu’il tend vers sa pleine santé.

Et donc il nous envoie des messages pour tendre vers sa pleine santé, pour rétablir l’équilibre. Tous ces messages que l’on reçoit sous forme de compulsions alimentaires, et bien ce sont des messages qui correspondent la plupart du temps (et on va voir dans quel cas) à des vrais besoins, mais qui s’expriment de façon inadaptée. Imaginons que quelqu’un n’ait que quatre lettres dans son alphabet, et bien il va apprendre à décrire ses sensations à partir de ces quatre lettres. Il y aura A B C ou D. Quand il éprouvera une sensation, il dira B pour décrire cette sensation parce que c’est son habitude d’avoir la réponse B attachée à cette sensation. Imaginons que chaque fois que quelqu’un avait envie de sucre dans son enfance, on lui donnait des glaces, des bonbons, quand il va avoir envie de sucre, il va penser glace ou bonbons, ce qui va remonter dans son esprit dans un premier temps c’est glace ou bonbon. Après pas mal d’années de crudivorisme, je peux vous assurer que ce qui remonte dans ma tête ce n’est pas glace ou bonbon, c’est plutôt délicieux fruit, du genre sapote ou ananas quand je veux quelque chose de frais ou kiwi, mais ce n’est pas glace ou bonbon. Mais dans les premières années ça peut revenir comme ça. Ce que je veux vous expliquer c’est que le corps cherche à communiquer et que ces compulsions alimentaires sont intéressantes à comprendre. Par ce que suivant les compulsions que vous allez éprouver, ça peut donner des clefs et j’ai essayé de passer en revue un petit peu les sept compulsions les plus classiques pour vous donner une vue d’ensemble et peut être un carnet de bord qui vous permettra de décrypter ce qui se passe en vous quand vous avez ces phénomènes de boulimie qui vont faire que vous allez vous jeter sur un type de produits que vous ne consommez pas d’habitude et que vous vous y jetiez de façon compulsive, c’est-à-dire avec des quantités qui dépassent nettement vos capacités digestives et qui crée un réel inconfort.

1ère catégorie : on est attiré par des nourritures très très sucrées, des glaces, des gâteaux, des

bonbons et surtout par la dimension du sucre.

Là il y a deux possibilités qui reviennent souvent :

1- soit le corps est en peine détoxination des produits des sucres simples que vous avez consommés précédemment dans votre existence antérieure (avant de commencer le crudivorisme, avant de faire des réformes alimentaires). Tous ces sucres là, sont aussi extrêmement perturbateurs pour le corps et crée des toxines qui sont relâchés dans le corps lors des phénomènes de détoxination et qui peuvent une fois relâchés dans le sang relancer la sensation du besoin de sucres simple. D’ailleurs on dit fréquemment que la maladie vient deux fois, une fois quand on l’attrape et une fois quand elle ressort. Là c’est pareil, les sucres viennent deux fois : quand on les avalent et quand on les fait ressortir.

2- Soit vous avez réellement besoin de sucre. Dans la nourriture crue il y a des écoles de pensée dans lesquelles l’accent est mis sur les graisses, les légumes ; or le corps et les cellules se nourrissent exclusivement de sucre. L’énergie au niveau cellulaire c’est du sucre. La cellule fonctionne sur du sucre. Notre corps à désespérément besoin de sucre et nombre de crudivore on peur des fruits et c’est une norme erreur, je n’arrête pas de le dire dans ces vidéos, c’est une énorme erreur et on mange rarement assez de fruits, donc ça être un besoin légitime en fruit.

De toute façon dans les deux cas, que ce soit une détoxination ou que ce soit un besoin de lus de fruits, la réponse c’est de manger plus de fruits. Si c’est une détoxination, les fruits aideront à passer le cap de la détoxination, et si c’est un besoin de fruits, les fruits aideront tranquillement.

Donc voilà pour le cas des sucres : la réponse est manger plus de fruits.

2nde catégorie : vous avez envie de sel

Là aussi deux cas : ça peut être une détoxination (c’est très fréquent), mais ça peut être aussi un besoin légitime de sel, parce que dans la nourriture crue, que la plupart des gens n’assaisonnent pas, on a très peu de sodium dans l’alimentation.

On a besoin d’extrêmement peu de sodium, sauf que notre alimentation crue est très riche en potassium et pour que le corps fonctionne bien, il doit y avoir un équilibre sodium/potassium qui est à peu près de trois potassium pour un sodium. Dans la mesure ou on avale énormément de potassium et très peu de sodium, il peut arriver qu’on ait un besoin légitime en sodium. Donc un besoin en sel brut, qui correspond alors à un vrai besoin du corps. Pour le savoir, on consomme des aliments très riches en sel minéraux, comme le céleri par exemple (ou des épinards, des algues). Les algues sont vraiment une très très bonne réponse. Vous faites sauter quelques algues et vous verrez tout de suite quand vous n’en aurez plus besoin. Les sels minéraux présents dans le céleri et les légumes verts très foncés sont aussi excellent pour ça, en jus ça peut y répondre. Le céleri, c’est une bombe au niveau minéral, je n’arrête pas de le dire et ça permet de compenser naturellement tous ces besoins en sel.

De toute façon que ce soit un besoin légitime ou un besoin de compensation, tournez vous vers des légumes riches en sels minéraux et le besoin sera comblé. Donc là aussi c’est à écouter.

3ème catégorie : Si on est attiré par le gros gâteau aux pommes que nous faisait notre grand-mère ou la tarte au citron ou le gigot de porc que faisait notre grand oncle lors des repas de Noël, alors là on va parler plutôt d’un besoin émotionnel et si c’est très très très fréquent, qu’on a des sensations de bien être qui sont liés à des moments de prise de repas. C’est-à-dire que c’était le jour de Noël, on était bien, on mangeait tel plat et ça s’est ancré en nous, fixé, cristallisé en nous. Eh bien ça on essaye de le retrouver et ce sont les apprentissages fallacieux qu’on a fait autour de la nourriture, c’est-à-dire de confondre bien être et rassasiement, de confondre le fait de se sentir mal et de manger à la place. Il n’y a rien qui va pouvoir vous aider pour ça, si ce n’est d’arriver à le voir et à se nourrir d’autre nourriture que la nourriture matérielle. Comprendre que de toute façon se sera en vain, c’est-à-dire que le gâteau de notre grand-mère ne renvoyait pas au gâteau lui-même, mais il renvoyait au bien être qu’on avait d’être avec une personne aimée, qui était douce et attentive pour nous. Donc l’important c’est de retrouver ça dans notre vie et de fréquenter des gens avec qui on se sent bien, on sent de la douceur, on sent de la quiétude, on se sent aimé, on se sent caressé par leur présence. Ça ce n’est pas la nourriture qui pourra le faire, c’est vraiment un travail sur soit qu’il faut réaliser, il n’y a pas de secret, pas de boite magique. Il est certain qu’il faudra être bien nourri que ça aide de toute manière, mais que le travail il faudra le faire en soit en regardant objectivement, en se dissociant un petit peu de la sensation et en décidant fermement, en faisant un choix et en étant déterminé dans le fait de ne pas trouver de mauvaises réponses à un besoin, mais de trouver des vrais réponses à un vrai besoin. Donc d’aller chercher par le contact humain, par le choix de ses amis, par le choix de ses activités, de réformer sa vie de manière à ce que ces besoins soient remplis leur vraie réponse et alors ces besoins disparaitront naturellement et ce sera d’ailleurs le meilleur indicateur.

Donc on a dit, le sucré, le salé, le gâteau de la grand-mère… j’avais vu encore :

4ème catégorie : si on a besoin d’aliments riches et denses, par exemple du beurre des gâteaux extrêmement gras et sucrés, tous ces produits-là…

Dans ce cas, c’est assez simple, c’est que votre ration calorique n’est pas suffisante, et ça c’est très très fréquent quand on mange cru, parce que ça a beau représenter un volume assez grand, on est souvent impressionné par le volume, sauf que la nourriture crue, elle comporte peu de calories par rapport au volume. Les gens qui me disent, j’ai mangé énormément de bananes, j’ai mangé cinq bananes (soit 500 kcal), le moindre petit Hamburger fait ses 500 kcal, donc on a pas mangé grand chose quand on a mangé cinq bananes. Ça il faut le savoir. Si vous avez besoin de quelque chose de lourd, gras et sucré à la fois, il y a toutes les chances que vous ne mangiez pas assez. Le meilleur moyen pour le savoir : mangez plus, particulièrement des fruits riches en sucre, qui vont vous alimenter et vous devriez le voir disparaître. C’est rarement un besoin de gras spécifique (ça peut l’être), je vous conseille plutôt de tester les sucres et à ce moment là vous verrez que normalement ça devrait disparaître. Et comme dans chaque cas, on fait le test, c’est-à-dire qu’on modifie pendant quelques jours et on voit si ça s’améliore ou pas et on ajuste comme ça.

5ème catégorie : Si vous avez vraiment un besoin viscéral de viande rouge.

C’est assez typique, c’est un besoin de fer. Ça arrive chez nombre de crudivores et bien pour le fer, plus que la viande rouge où le fer est difficilement assimilable, je vous conseille les légumes vert foncés : les épinards, les blettes, toutes les plantes sauvages, les orties (sont une bombe au niveau fer). Je vous conseille toutes ces plantes et particulièrement en jus parce qu’alors là le fer va être directement assimilable par le corps et va remplir les besoins. D’ailleurs si vous faites des analyses de sang vous verrez votre taux de fer remonter à une vitesse… Quelqu’un qui arrive vers moi avec un bilan sanguin faible avec des anémies et des choses comme ça, en quelques semaines (trois semaines), on rétabli la chose tranquillement. Je n’ai aucun doute de ce côté-là puisque je l’ai fait des tas de fois.

Envie de viande = besoin de fer, on se tourne vers les légumes verts qui sont une bien meilleure source de fer biodisponible (alors que dans la viande rouge elle est beaucoup moins biodisponible pour le corps).

6ème catégorie : Si vous avez un besoin de protéines pures (c’est assez rare), envie d’œuf, pas le côté gras, mais juste l’œuf. Ou bien envie de coquillages, ou de poisson (pas le côté salé). Ça c’est difficile à discriminer. Ça peut être très rare que vous manquez effectivement de protéine. J’ai vu le cas récemment, bien qu’on ai besoin de très peu de protéine, on peut se retrouver un peu carencé en protéines. Dans ce cas-là, deux solutions, soit vous consommez encore des produits animaux, dans ce cas vous pouvez prendre des œufs (de préférence crus), soit vous n’en consommez pas (ce que je peux comprendre parfaitement) et dans ce cas la meilleur réponse : protéines végétales. Parce que en fait le corps n’a pas besoin de protéines mais d’acides aminés. Ce sont les blocs constructeurs. Les acides aminés c’est ce qui résulte de la décomposition des longues chaînes d’acides aminés que sont les protéines après digestion. Et bien dans les produits animaux, ça va être de longues chaînes, dans les légumes verts, on va trouver des chaînes beaucoup plus courtes, voire des acides aminés quasiment libres. Et en consommant des jus de légumes verts, donc en chargeant en jus de légumes verts, vous allez avoir votre dose d’acides aminés qui va être bien plus biodisponible, et bien plus utilisable par le corps que tout ce que vous pourrez trouver dans les produits animaux avec tous les inconvénients physiologiques, éthiques, en terme de santé en moins. Donc les jus verts sont une réponse exceptionnelle.

7ème catégorie : Si vous craquez spécifiquement sur les produits laitiers ou sur les pâtes, ou les produits à base de gluten. Là c’est purement une détoxination, et c’est purement le fait d’être accroc. Pourquoi parce que les produits laitiers comme les produits à base de gluten contiennent des substances opioïdes. Et les substances opioïdes, comme l’opium, ont la particularité de se fixer sur des récepteur de notre cerveau et provoquent la sécrétion d’endorphines qui sont des hormones du plaisir et donc le lait et les produits à base de gluten génèrent une sensation de plaisir à partir de ces sécrétions. Ça peut se comprendre dans la nature, cette addiction au lait, parce que c’est important que le nouveau né soit accroc au lait de sa mère. Sauf que normalement dans la nature l’humain consomme le lait de sa mère et que passé un certain âge il n’a plus ce lait, alors que nous, maintenant, nous requérons le lait d’autres espèces animales qui font le même effet dans l’organisme, mais le corps n’est pas prévu pour ça. Et le contexte n’est pas prévu pour ça, donc le corps se laisse tromper. Donc tout ces produits là contiennent des opioïdes, et ça il faut le savoir, c’est-à-dire qu’il faudra traverser ce moment là où on est accroc aux opioïdes. Il faut savoir que ce besoin est un mauvais besoin, c’est un besoin du à une intoxication et au relâchage de ces opioïdes dans la circulation sanguine et dans la lymphe suite aux phénomènes de détoxination liés à la nourriture crue. Et bien là il n’y a pas grand-chose à faire, tenir bon, serrer les dents et avoir la connaissance pour savoir ce qui se passe et savoir où on va et ne pas se laisse leurrer par ces faux besoins (croire qu’on a vraiment besoin de ça, on a absolument pas besoin de produits laitiers, mis à part le lait humain pendant l’enfance). On n’a pas besoin de pâtes, bien au contraire, le gluten est une véritable colle qui est responsable… le gluten et les produits laitier sont pratiquement les pires poisons alimentaires qu’on puisse imaginer. Déjà supprimez les glutens et les produits laitiers et vous ferrez un bon dans le sens de la santé et du rétablissement de la santé et de l’autoguérison du corps.

Dans la plupart des cas la réponse est fruit, fruit et jus de légumes et dans la plupart des cas vous allez répondre à votre besoin. Mis il y a aussi une réponse à laquelle je voudrais vraiment que vous soyez attentifs, c’est assez de fruit et assez de jus et de légumes pour que la ration calorique soit suffisante. Tous ces phénomènes sont aggravés si la ration calorique est insuffisante. Donc soyons attentifs à la question de la ration calorique, c’est beaucoup moins anodin qu’il n’y parait et dans nombre des consultations que j’ai, revient le problème de la ration calorique. On ne juge pas en terme de volume mais en terme de ration calorique, il faut manger assez et ça s’apprend doucement et on arrive à être très à l’aise avec ça.

Voilà j’espère avoir fait un petit tour d’horizon qui va vous permettre d’avoir une grille de lecture des différents phénomènes qui peuvent se passer en vous. Si je pense à d’autres choses, je vous le dirai, mais je pense avoir fait un petit tour d’horizon.

Voir aussi :

5 vidéos de Thierry Casasnovas de vivrecru.org

Vidéo : toutes les raisons de manger cru

L’incroyable impact de l’Alimentation sur la Génétique

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4 réflexions sur « Le sens des compulsions alimentaires selon Thierry de vivrecru.org »

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  3. La nourriture n’est pas composée que de lipides glucide protéine fer et sel; Chaque aliments apporte ses propres nutriments; Il existe une infinité de nutriments; Tous ne sont peut-être pas nécessaires mais je suis sure que certains le sont, et peut-être à dose infime; En mangeant cru, sans gluten, sans produit laitier, eventuellement sans viande on se prive d’une énorme variété de ces nutriments : il y a CARENCE, en un tas de chose ! C’est du simple bon sens; Un légume cuit aura d’autres qualités nutritives, une autre composition que ce même légume cru; Les deux sont utiles

    Cet article est débile, il réduit l’alimentation à quelques éléments; Je ne comprends pas qu’on puisse prendre au sérieux ce charlatan

    • Bonjour Annie,

      Je pense que T.C dit des choses intéressantes, c’est pour ça que je diffuse certaines de ces vidéos, même si je déplore une de ces dernières vidéos critiquant les véganes et le fait que T.C fasse dans certains cas la promotion de produits d’origine animale sans tenir compte de la souffrance que cela génère.

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